L'emploi d'un vocabulaire précis, en particulier de verbes descriptifs, représente un gage d'efficacité.
Facteur de concision, le recours systématique aux verbes les plus expressifs témoigne aussi de la rigueur et du niveau d'exigence du rédacteur.
Il s'agit des verbes « utilisés à toutes les sauces » : avoir, être, faire, devoir, mettre... Verbes de facilité, ils s'imposent lorsqu'on rédige à la hâte, dans un style proche de l'oral. On les appelle aussi verbes imprécis, passe-partout ...
Lorsqu'ils envahissent les pages, ils procurent une sensation de texte bâclé. Ils contribuent largement au délayage.
L'approximation du style et sa lourdeur produisent une impression négative qui rejaillit sur le jugement global porté sur le rédacteur. De la constatation de l'insuffisante précision et variété du vocabulaire, on extrapole facilement : le rédacteur paraît globalement incompétent. De la sensation de texte insuffisamment travaillé, on préjuge également de son manque de motivation.
Dans la transformation de ce court fragment, on mesure l'apport des verbes précis au niveau de la gestion de l'image renvoyée.
Le recours à des verbes plus précis transforme ici l'impression délivrée par le texte : le rédacteur paraît plus rigoureux et professionnel.
Quelques pistes pour remplacer les verbes pauvres (document pdf)