1. De la concision
Le degré de concision dépend de deux facteurs.
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Le niveau de compétence du lecteur, d'abord :
plus le lecteur est familier des informations transmises, plus l'expression peut être condensée.
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La complexité du message, ensuite : plus le contenu requiert de développement, plus le texte sera rédigé.
Pour transmettre un contenu simple, directement assimilable, on s'approchera du style de la fiche.
Pour un contenu plus élaboré et qui nécessite plus de développement, on utilisera une rédaction classique, mais économe, sans redondance verbales ni délayages.
Pour illustrer le style de la fiche, observons deux versions d'un extrait de présentation d'un stage.
La première version ne se soucie pas de l'utilisateur : délayage, structure non apparente.... La seconde recherche la concision maximale. La simplicité du message autorise l'emploi de phrases nominales, sans perte d'information. Chaque phrase ne comporte, en outre, qu'une information. Par ailleurs, du texte initial ne reste que la structure, valorisée par la mise en page (points d'appui, numérotation). Les ressources des titres sont mieux exploitées.
Pour cerner la démarche de la rédaction classique économe, analysons maintenant la transformation d'un très court extrait.
Souvent, le premier jet contient une piste pour renforcer la concision : un nom, un adjectif qui deviendra un verbe.
Pour formuler le même message, on économise 7 mots dans la seconde version plus directe, donc plus efficace.
